Les principaux facteurs affectant la sécurité de l’eau potable sont la contamination, les températures moyennes annuelles élevées et la saisonnalité des précipitations.
Plus de la moitié de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes, n’a pas accès à l’eau potable, soit le double du chiffre estimé en 2020, selon une nouvelle étude du programme de recherche mondial Reach.
Lancé par l’Université de Nairobi et l’École de géographie et d’environnement de l’Université d’Oxford en 2015, Reach se concentre sur l’amélioration de la sécurité de l’eau pour les pays pauvres en Afrique et en Asie du Sud. «On estime que 4,4 milliards de personnes dans 135 pays à revenu faible ou intermédiaire n’ont pas accès à l’eau potable, soit plus du double de l’estimation mondiale de 2020», lit-on, dans cette étude, publiée dans la revue Science.
Les principaux facteurs affectant la sécurité de l’eau potable sont la contamination, les températures moyennes annuelles élevées et la saisonnalité des précipitations, l’utilisation des terres, la végétation et le substrat rocheux. Ces facteurs influencent le stockage et le mouvement des eaux souterraines et affectent la disponibilité globale des ressources en eau, analysent les auteurs.
Ils ont montré, à travers une modélisation longitudinale (observations classées en fonction de leur emplacement dans le plan temporel), que la demande en eau était influencée par les régimes pluviométriques saisonniers, comme les périodes humides pendant les saisons sèches ou les périodes sèches pendant les saisons humides, ce qui affectait les revenus saisonniers provenant des tarifs payés par les utilisateurs et, par conséquent, la durabilité financière des services d’eau potable.
Dans leur étude des conditions environnementales et climatiques, les chercheurs ont utilisé des données de télédétection et des enquêtes auprès des ménages et ont découvert que la qualité de l’eau était le principal défi pour fournir de l’eau potable à l’échelle mondiale, indique un communiqué de presse de Reach.